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Ce dimanche 1er janvier à Port-au-Prince, lors de la fête nationale, le Premier ministre par intérim, Ariel Henry a promis des élections prochaines. Un an auparavant, il avait aussi promis des élections. Pour Jean-Marie Théodat, maître de conférences à l’Université Paris 1, Panthéon Sorbonne, auteur du livre "Fatras Port-au-Prince", invité de France 24, "il s’agit avant tout, d’une manœuvre dilatoire pour permettre au Premier ministre qui n’a aucun mandat, qui n’a aucune légitimité, de garder le pouvoir jusqu’à une échéance qu’il a lui-même décidé". Explications.